terça-feira, 5 de agosto de 2008

Quoi d 9 ?

Me voila donc de retour a Rio depuis presque 2 semaines... le temps passe à toute vitesse !!

J ai pu visiter de nouveaux lieux, et également retourner aux endroits ou j avais pris plaisir à être.

Tout d'abord un petit tour à la Cité de Dieu ! La cité de dieu fameuse pour le livre, et le film qui en est tiré , mais qui n a pas pu être tourné la bas en raison du désaccord des traficants, et oui c'est eux qui font la loi.. Exemple, je pense tourner une petite vidéo la bas mais il faut leur accord !





La Cité de Dieu est une zone difficile mais ná pas la topographie d une favela, c est une banlieue , plate, une petite ville, qui parait bien tranquille lorsque l on s y promène, en ce moment la situation est calme. Mais la rue principale du centre est tenue par les trafiquants armés, vendant la drogue à qui en veut, cocaine, crack, marijuana etc ... Trafiquants pas du tout hostile à ma présence étant accompagné par des gens de confiance, j ai été accueilli et l on m a dit d etre a l aise qu il n y avait pas de problèmes ! Tant mieux !




La cité est separée en deux parties, une avec des petites maisons et une avec des immeubles ce qui est plutot rare de voir ça dans les quartiers pauvres contrairement à l Europe !
Mais aucun problème, Dieu merci la situation est stable ces temps, la population parait vivre une vie normale et tranquille.. Bien que la réalité est tout autre .. !




Quelques jours après je me suis rendu avec un photographe que j ai rencontré à la Cité de Dieu pour visiter la favela la plus grande d Amerique Latine : La Rocinha .
C'est juste ultra impressionant, rien que de passer en bus de jour ou de nuit a coté, c est énorme... ! C'est une vraie ville, au vu des proportions que cette favela a prise, l état a du mettre le nécessaire au quotidien des habitants, des centres commerciaux, des banques, pharmacies, un marché et tout ce que contient une ville ! Officiellement il y a 60 000 habitants dans cette favela, non officiellement presque 1 million !!! Imaginez donc... La favela est en pente extrème, ce qui doit être très très dure pour les personnes agées ou en difficulté motrice... Mais heureusement les Moto Taxis sont la ! Phénoméne interessant carioca, le taxi version moto !






La Rocinha est dans un climat tendu ces dernières semaines dus à une operation forte du bataillon de la mort de Rio, le BOPE, cherchant à capturer le chef du trafic de la bas. Ils ont trouvé durant leur mission des papiers qui démontraient qu une cabale électorale se mettait en place : actuellement Rio est en élection pour élire le prochain " maire " de la ville, et le chef du trafic veut obliger les habitants à tous voter pour le même candidat , issu de la Rocinha, ce qui signifierait pour lui beaucoup de négociations positives au niveau du futur... Ce phénomène inquiétant préoccupe le gouvernement , il est vrai que voyant les choses comme ça , la démocracie n existe plus... Sinon favela comme les autres, bandits armés dans les rues, odeurs nauséabondes, jeunes défoncés à toute sorte de chose, bref, un climat de vie difficile ! J aurai aimé pouvoir faire plus de photos mais n ayant pas les contacts suffisant sur place , le risque ne valait pas la peine d etre pris surtout qu en ce moment le climat est très très tendu, vis a vis des journalistes également...


La même semaine, toujours pour question de la campagne, un candidat s'est rendu dans la favela Vila Cruzeiro ( oui c'est celle ou j etais, voir l article sur Favela Painting ... ) afin de faire sa campagne etc... Le candidat était venu accompagné de journalistes. Arrivés dans la favela, il a tenté d approcher des jeunes ( trafiquants ) assis sur la place principale, qui ont refusé de lui serrer la main et ont baisser la tête tandis que les journalistes tentaient de prendre les photos... Ils ont pris des photos quand même....... 15 min après , un des jeunes en question est revenu sur une moto, fusil dans la main, près des journalistes : "Effacez ces photos devant moi !!" Les journalistes se sont executés bien evidemment... Mais le lendemain les photos etaient en premiere page de tous les journaux, les photos ont pu être recupérées grâce à un logiciel....

Voila des petits exemples, pas pour alarmer, dramatiser ou quoique ce soit, juste pour tenter de faire passer l importance et la domination que le trafic peut avoir dans certaines zones de Rio de Janeiro, et que l on ne parle pas de la violence dans cette ville pour rien, elle est présente en abondance, et même trop, il suffit d allumer la télé ( chose que je ne fais quasiment jamais ... ), soit on verra des reportages sur le trafic, ou les milices ou alors des culs , ou des novelas !

J en profite car j y pense maintenant, parler des milices . Les milices sont le nouveau phénomène de groupes armés qui sévissent en périphérie de Rio : ce sont d anciences policiers, militaires, pompiers .. etc , qui ont décidé de se réunir pour former des milices et tenter d eradiquer le trafic et prendre controle de certaines zones de Rio . L intention est louable, ils n ont pas beaucoup de peine dans les petites favelas a faire tomber le trafic car ils ont la stratégie, la pratique, l experience du terrain, ce que n ont pas les jeunes soldats du trafic. Mais une fois au "pouvoir" ils instaurent leur regles, font payer des impots aux habitants, les obligent´à acheter leur gaz, leur nourritures etc à des prix beaucoup plus chers que normalement... Et si il y a refus d obtempérer.. vous imaginez la suite, ou la mort , ou l expulsion de la favela ... Serait ce un mal pour un mal ? Il me semble bien que oui... L etat lutte autant contre eux que contre les traficants... C est deja ça...

segunda-feira, 28 de julho de 2008

Mojica, Distrito Agua Blanca -- Cali, Colombia

Lorsque j'ai dis à mon ami Damian de AfroReggae que je partais à Cali il m'a mis en contact avec un rappeur de la-bas qui est également responsable d'un projet social.

Le district 'Agua Blanca est une zone énorme de la ville, regroupant de nombreux quartiers qui ont en commun leur précarité, leurs conditions de vies difficiles et la violence qui y règne.

Pour les locaux pas question d'entrer la-bas, j'ai donc tout de suite reçu la désaprobation des gens avec qui j'étais, mais comme je joue à l'aventurier, j'ai contacté Jhon Jota, MC du groupe de rap local Zona Marginal et habitant d'Agua Blanca.

C'est un pionnier du rap local, il fait partie des premiers mc's de la ville, et il est également depuis 10 ans à la tête d'un projet social nommé Arco Iris ( Arc en iel ) dans le quartier de Mojica, un des plus difficiles du district.



Après une rencontre et une bonne conversation dans le centre, je me rendrais 2jours après visiter son projet et les rues qui l'entourent.

J'ai été surpris et désolé d'apprendre que son projet ne recevait pratiquement aucune aide financière du gouvernement, ni de la ville, les autorités laissant donc les habitants et les enfants surtout dans des situations critiques, qui conduisent quasiment inévitablement à des entrées dans une vie criminelle, de trafic, de guerre entre quartiers, pour faute d'opportunités ! Comment venir se plaindre des problèmes de sécurité si on laisse les gens livrés à eux-même ... !
Le financement qu'ils ont reçu pour débuter ce projet était d'une ONG Suisse, qui maintenant n existe plus, et ils cherchent donc des sources financières, en Europe etc...





Ce projet a pour but de donner des activités aux enfants du quartier, et il est difficile de mêler plusieurs quartiers du fait que la violence ici est dûe aux groupes armés qui s'affrontent pour un territoire, d' un quartier à un autre, ce qui fait que certains ne peuvent sortir par tel chemin pour aller à tel endroit car c'est un territoire ennemi, et les territoire s etendent sur 3 ou 4 rues , et on change de territoire, assez impressionant... Du mal à comprendre cela.. C'est une violence bien différente de celle de Rio.

Les enfants se rendent dans l'immeuble du projet et sont accueillis par 3 ou 4 éducateur(trices) qui les occupent, lisent des histoires, aident au travail scolaire, organisent des jeux, passent des films... J'ai rencontré les enfants et je voyais dans leurs yeux qu ils étaient heureux d'être la car dans la rue il n y a rien à faire et c'est dangereux pour eux d y trainer, le fait d occuper les enfants après les cours, dus au fait que la majorité des mères sont absentes, travaillant pour les riches à lautre bout de la ville toute la semaine, les enfants se retrouvent seuls et sans activité. Arco Iris tente de s'en occuper mais malheureusement il y aun grand manque de structures, du fait qu il y a de nombreux enfants dans la rue et tous ne peuvent se rendre à l'association faute de place.


Arco Iris s occupe également d'adolescent avec des activités culturelles et musicales, lecture, danse, sport, et John a monté 2 groupes de rap avec les jeunes du quartier, un masculin et un féminin, ce qui est une très bonne chose et donne des motivations à ces jeunes qui sont dans l'âge critique du fait que c'est à cet âge que le trafic peut les "séduire" et les "aspirer".





La réalité de ces jeunes est difficile, peu dopportunité, peu de travail, se mettant à leur place, il est vraiment compréhensible d'imaginer que la tentation d'entrer dans une vie illégale est envisageable étant donner que ce sera une solution qui ne leur permettera pas d etre riche mais tout simplement de manger et survivre.
Mais j'ai la conviction que si le gouvernement subventionnait et mettait en place des projets sociaux comme celui la, des formations dans ces quartiers ou tous les métiers se cotoient, les choses seraient autrement ! Bien sur , avec des si ... etc .. mais l'abandon de ces zones par les politiciens que ce soit au Brésil, en Colombie ou dans n'importe quel autre pays, et la porte ouverte à la délinquance, la misère, le perdition sociale et .. la mort .

Mais il faut croire aux personnes de ces zones qui veulent réelement s en sortir et aider leurs prochains, souhaitons qu'un jour ils puissent arriver à leurs fins.



Zona Marginal , pionniers du HipHop Calenõ avec qui j ai pu faire un morceau. Respect à eux et merci pour leur accueil

sábado, 26 de julho de 2008

Cali, Colombia

Grâce à ma très chère compagne j'ai eu la chance de passer 2 semaines à Cali, deuxième ville principale de Colombie après Bogota.



On sen l atmosphère latine dès l arrivée au quartier, marchands ambulants, salsa et reggaeton à tout bout de champ résonnent dans la rue, petites maisons typiques, fruits étalés sur la route, trafic routier affolant , à croire qu'ici il n'y a aucun code de la route, les taximans sont plus fous que Samy Nacéri ahaha !

Cali est une ville très diversifiée, que ce soit au niveau des personnes, un metissage complet, tous les mélanges se font, indiens, africains, européens, un univers très cosmopolite !

Les quartiers sónt définis par des "strate", catégorisé de 1 à 6, 1 repr´sentant les zones les plus précaires et 6 les zones les plus luxueuses !

J'étais dans un quartier de zone 3, donc classe moyenne, ni riche, ni pauvre, et l ambiance était super !



J'ai pu visité des quartiers de zone 2 mais qui d après moi sont plutot de zones 1 ( a ce qu il parait ça n existe plus.. j ose pas imaginer ce que c'était alors... Et également un quartier qui devait etre de zone 5 , appartements type moderne américains, je connais personne en Suisse qui en a un comme ça ! :D

Il y a donc une très grande inégalité comme dans la plupart des grandes villes d'Amérique Latine.



Le centre de Cali on peut trouver de tout, un grand bazar , marché ou on trouve des cd/dvd piratés, habits, mailllots de foot, et tout ce que vous voulez à des prix de dingue ! J adore ces endroits n'est ce pas cherry :p !

Il y a également une zone appelée San Andresito, du nom de l'ile ou on était, qui est une zone ou les produits sons dédouanés d impôts, que des bonnes affaires , appareils photos, mp3, baskets etc...

Ce centre , la nuit, est complétement désert, c'est asssez impressionant ! Beaucoup de quartiers se trouvent sans personne dans la rue, à part quelques gens louche, dealers, drogués, sicarios ( tueur à gage ), bref on comprend pourquoi tout l monde rentre de taxi de nuit , peu de gens rentrent chez eux à pied ! Les zones de fête sont ciblées bars, discotheques, parcs surveillés par la police omniprésente... ! Mieux vaut trainer aux bons endroits !





Bref c'est une ville riche avec pleins de quartiers et endroits à découvrir, j'y retournerai volontiers ayant été super bien accueillis !

Johnny Cay , alias Little Jamaica

A 10 min de beateau de San Andres se trouve perdue au milieu de la mer une petite île qui vaut le détour !
Johnny Cay est je pense plus une attraction touristique, mais là est tout son charme, on se croirait arriver en Jamaique ! Accueillis par des rastamans, on nous suggère de déguster les délicieux cocktails locaus , la fameuse Piña Colada, j'en ai d ailleurs jamais bu une aussi bonne, et le Coco Loco, boisson forte à base de Rhum et je ne sais pas exactement quoi, mais comme disait aux hommes notre hôte en blaguant, si t en bois 2 ou 3 et que tu dors sur le ventre tu risque de faire des trous dans ton matelas ! AHAHAHAH ! Savoureuse arrivée donc !

L'île est petite, on en fait le tour en 15 min, quelques cases mais pas de signes d une réele présence populaire, ce qui me fait penser que les gens viennent ici pour faire leur buisness !







On sent l'adoration divine de Bob Marley, le lien à la culture rastafari se transcrit même sur les palmiers peints de vert, jaune, rouge, et les petites cases-bars sont bien évidemment de même couleur, avec tous les symboles rastas, du type le lion !

Cette ile vaut le détour, bonne ambiance, bon accueil & bonne musique ! Ce fut franchement une bonne petite excursion :)

terça-feira, 15 de julho de 2008

Colombia - San Andres








Il y a de ces lieux sur terre dont on ne soupçonnerait même pas l'existence sans que l on nous en aie parlé, pourtant il est parfois bien dommage d ignorer ce genre d'endroits paradisiaques qui valent clairement un détour même s ils paraissent isolés de tout !

Je suis arrivé il y a un peu plus d'une semaine à Cali en Colombie pour rejoindre ma copine, et après 2 jours nous sommes partis avec un groupe de jeunes sur une merveilleuse ile appelée San Andres, c etait un peu leur voyage d etudes de fin de gymnase pour comparer avec la Suisse.

San Andres est une petite ile appartenant à la Colombie située près du Panama et du Nicaragua, se trouvant entourée par la magnifique mer des Caraïbes.

Le paysage est magnifique, il y a la partie du centre qui est très modernisée, européanisée, avec des boutiques de luxe etc.. Mais si on prend une moto et qu on sort de la on verra des paysages juste sublimes, digne de la Jamaïque ! Car en effet ici les gens sont très influencés par la Jamaique, de nombreux rastas ont élu domicile sur cette ile , ou d autres proches sur lesquelles je reviendrais plus tard.

On voit les couleurs vert jaune rouge de partout, et si on écoute la langue parlée par les locaux, on pourra distinguer un patois mélangeant l'anglais, l espagnol et le français ; c'est une sorte de Créole comme ceux de Martinique,Guadeloupe, Cap Vert etc...

Le paysage est impressionant, des forêts entières de palmiers, de la verdure et des plages de partout, et la fabuleuse mer caribéene aux 7 couleurs.

La vie ici est calme, et les locaux se mêlent sans problèmes aux touristes qui font vivre l île. Même si en se faisant le tour de l'île ( 27 km ) on peut voir des logements de fortunes, des petites maisons sans grand luxe, on sent chez les gens beaucoup de joie, chaleur humaine, et bonne humeur ! La vie ici n'est pas tachée par la violence qui m'a paru inexistente, on ne voit pas de pauvreté flagrante dans le sens ou il n y a pas de mendicité et que chacun tente d'organiser son petit buisness, stand de colliers, nourritures etc.. pour survivre !









Le climat est tropical, chaud, lourd et humide , on a pas forcément eu beaucoup de soleil, pas mal de pluie, mais jamais de froid !

Le séjour était superbe, entre excursions, fête sur un yacht :D, open bar et j ai également adoré pouvoir faire le tour de l ile en scooter !

Quant à mon espagnol il s améliore gentilment même si je barragouine je peux me faire comrendre , et les colombiens qui nous accompagnaient étaient super sympas et ouverts donc l ambiance était au top.

Je ne vois pas grand chose de plus à dire sur ce court séjour car il était assez festif et touristique, mais je laisserai les photos parler par elles même !





quarta-feira, 2 de julho de 2008

Favela Painting




Encore une nouvelle expérience super enrichissante et très impressionante ! Vendredi passé j'ai été invité à un churrasco ( barbecue ) dans une favela de la zone nord de rio, Vila Cruzeiro, faisant partie de l'enorme Complexo do Alemão, surplombant la crainte Avenida do Brasil.
J'ai donc accepté avec intérêt cette invitation pour pouvoir découvrir la vie de la périphérie carioca ! Après avoir pris le métro, on sort en bas de la favela et rentrons dans un Kombi,une sorte de mini van, le transport principal du ghetto ! 20 minutes de trajet me permettent de constater la vie animée des rues, musique à fond, dizaines de petits bars et stands, et en bas des favelas plusieurs postes de policiers, improvisés derrière des sacs de sables, fusils en joue ... ! On comprend vite en mettant les pieds dans une favela pourquoi on parle ici d'une véritable guerre non-déclarée officiellement ! Mais c'est réelement un combat violent, quotidien et qui dure, qui se déroule dans ses zones que l on pourrait quand même qualifié de "non-droit" !

Arrivée sur la place on monte une petite rue et arrivons en bas des escaliers peints par des hollandais ainsi que des jeunes de la favela .
Le concept de ses hollandais est très intéréssant, ils ont déja réalisé une fresque immense il y a plusieurs mois, et au vu du succès qu'elle a obtenu ils sont revenus pour recommencer un nouveau projet ! Mon ami Damian me présente donc Dre et Jeroen qui sont en plein milieu du churrasco avec les habitants, très bon accueil !
En conversant avec les habitants je sens tout de suite qu ils sont d une reconnaissance énorme envers ces deux gringos qui ont "remonté leur estime et celui de leur rue" en faisant un tel travail ! En effet comme vous pourrez le constater sur les photos, leur peinture redonne réelement vie à cette rue !

Après avoir bien mangé, bien bu, bien discuté et rigoler, je suis redescendu au centre de la ville pendant que les autres allaient au Baile Funk !


Les escaliers peints par Dre & Jeroen.. " Ne pas laisser les ordures ici, problème de force majeur ! Signé C.V ( Comando Vermelho ) "






Mais je suis retourné la bas lundi , de jour, histoire de pouvoir prendre quelques photos et voir mieux le travail effectué !
On est allé manger dans un petit restaurant et j'ai directement vu quel était le réel climat quotidien d une favela tenue par le trafic comme celle la ! Cela fait passablement bizarre de manger à coté de traficant armés de fusils mitrailleurs, calibre 38, pistolets divers, et même grenades !! Impressionant, pas forcément rassurant, mais tout est normal pour les habitants, je n ai ressenti aucune hostilité ni aucun regard accusateur ou dubitatif sur ma présence ici ! Les Hollandais sont très respectés , les seuls problèmes qu'ils ont eu sont ceux avec la police qui croyait que leur présence ici était du à la volonté de se fournir en drogue !

J ai pu voir ensuite la premiere peinture faite... Le petit garçon au cerf volant, magnifique fresque ornant toute la façade d'un immeuble.. Malheureusement déja abimé par des traces de balles ! Cette favela est très touchée par la guerre traficants - bandits, le Comando Vermelho, gang principal de Rio , tient cette favela et il y a eu de nombreux échanges violents cette année du à l assassinat d'un policier, ce qui maintenant les a determiné à capturer les chefs du gang... Climat plus que tendu ! Qui pourtant ne se ressentirait pas sans la vision de ces armes de guerre.. . car ici la vie continue, doit aller de l avant malgré cette guerre qui empoisonne les habitants qui n'ont rienà voir la dedans et aimeraient juste vivre en paix... Je crois que sans cette guerre les favelas ne seraient pas si horrible et dangereuses à vivre , même si la apuvreté y est très grande...

L après midi s'est déroulé sans aucun problème, j ai pu voir le travail fait par les jeunes, que Dre & Jeroen rémunèrent avec le salaire minimum au Brésil( paie comme le macdo et le supermarché etc... ), 400 reais .. ce qui fait 240 francs suisses ! J ai également pu monter sur un immeuble du haut de la favela, vue magistrale, impressionante, on se sent extrêmement petit face à cela...

www.favelapainting.com pour voir l excellent travail de mes amis hollandais !
Firmeza Total sur youtube, pour voir un documentaire excellent qu ils ont fait sur le HipHop Brésilien !







Je pars demain en Colombie pour 3semaines, on verra si le blog sera actualisé mais je pense que je vais connaitre des choses fortes interessantes :)

Merci à tous de lire le blog et pour les mails et commentaires ! Ca m encourage à continuer !

terça-feira, 1 de julho de 2008

15 ans AfroReggae - Prix Orilaxé des Droits de l'Homme





J'ai connu l'association AfroReggae sur internet avant mon départ lorsque je m informais sur le travail social à Rio de Janeiro. La ligne directrice de leur projet m'a tout de suite enormément plu : à traver de l'art, que ce soir la musique, la danse, le cirque, le théatre ... AfroReggae tente tout d abord de combler les inégalités de l'accès à la culture et également de donner une activité, une alternative aux enfants qui sont né dans un environnement ou domine le trafic, qui emploie ici énormément d'enfants, sans aucun scrupule.

Le groupe culturel AfroReggae est né à Rio de Janeiro en 1993 à la suite d'événements violents qui ont secoué la capitale au début des années 90, son apparition fut "une réponse contre la barbarie et la culture fut la langue de ce procédé".

En travaillant avec des jeunes enfants jusqu'à des jeunes adolescents, AfroReggae veut essayer d'être le pont entre "la favela et le bitume, l'élite et le peuple, les ONG et les entreprises, afin d'ouvrir de nouveaux horizons à une jeunesse désorientée qui n'avait jusqu'alors que peu d opportunité ou perspectives de vie, de dialogue, de réalisation de soi.

Cette année AfroReggae fêtait ses 15 ans, et par chance je me trouvais à Rio à ce moment la, la fête n etant que sur invitation je remercie Damian de l'association de m'avoir permis d assister à ce merveilleur spectacle au théatre municipal de Rio.

La salle était remplie, 1000 personnes ont du rester dehors faute de place ! Dans la se mêlait toutes les couleurs, les classes sociales, les générations imaginables, le public présent représentait tout c que le Brésil contient comme diversité ( et la nous avions un réel échantillon du peuple brésilien qu on ne verra pas dans les novelas par exemple :p ).

La soirée mélangeait musique, (avec le groupe AfroReggae , le rappeur Rappin Hood de Sao Paulo et encore d autres artistes...) avec une remise de prix aux activistes sociaux de tout le pays qui se sont illustré dans leur domaine durant plusieurs années. Il y avait les catégories de journaliste, photographe, chanteur, culture populaire, tradition afro-brésilienne, projet social, droits de l'homme inovation social ... etc ! Des personnages du Brésil entier étaient ce soir la symboliquement récompensé pour le travail qu ils font ou ont fait durant leur vie ! On a pu voir des moments forts en émotion !! C'était très impressionant !



Le groue de musique AfroReggae, qui a aidé ses membres `a resister ou même a sortir du trafic ...

Pour chaque prix ils passaient des vidéos en montrant les inégalistés grave qui ont lieu au Brésil, du type : chômage des jeunes à un taux de 40% , inégalité des salaires entre blancs et noirs qui ont un salaire 30% plus bas alors qu ils sont 53%de la population, le manque d'accès à la culture chez les jeunes, une grande partie ne connaissent ni le théatre ni le cinéma, les problèmes de santé, de l accès aux soins médicaux ... Et après avoir montrer l'alarmant constant , il était montré ce qui était fait pour améliorer ces situations difficiles, nous montrant qu'il y a de le spoir et que le travail de nombresuses personnes au Brésil porte ses fruits et il y a déja d enormes progrès !

Un des moments les plus choquants et celui ou ils parlent des morts par policier ... Portugal 1, France 2, Allemagne 14, Argentine 300 .... etc ... et ensuite Rio de Janeiro : 1330 morts par la police en une année !! ( je me suis trompé , confondu au niveau national ) S ensuit les hurlements du public ...

Pour calmer les esprits et bien clôturer la soirée le groupe AfroReggae montera sur scène avec un orchestre composé de policiers, pour interpreté IMAGINE de John Lennon, beau moment ! Bref soirée à la fois instructive, divertissante et mémorable !

http://www.afroreggae.com.br/